PéPé Oléka est née Espérance Oléka à Badagry au Nigéria. Elle passe quatre années de son enfance avec ses deux parents dont la mère Béninoise de Ouidah férue de country music et d’un père nigérian Igbo de Alayi, mélomane de Bob Marley.Elle apprend la musique jeune avec les chants rituels vodoun, les liturgies à la messe du dimanche, la musique agbadja jouée pendant les rassemblements mensuels des femmes à Lomé, et les chansons de Billie Holliday, Etat James ou de Miriam Makeba écoutées dans une émission spécialisée le samedi soir à la radio nationale.


Fille d’un métissage bénino-nigérian, adepte de simplicité et d’une sobriété impressionnante, PéPé OLÉKA est une musicienne qui s’est très tôt frayée un chemin dans l’univers artistique et qui ne laisse aucun mélophile insensible à son Afro Soul Alternative. Ses lyriques et sa voix mystérieuses et parfois mélancoliques transmettent des émotions qui puisent de son histoire personnelle.La majesté, la finesse, la grâce, l’élégance, l’assurance, la confiance et la pureté sont des adjectifs que lui attribue son public. Que l’on comprenne ou non les proverbes et incantations joliment poétisés dans chacune de ses dernières productions, on les fredonne et on bouge à leur rythme. La voix a une force que les muscles n’auront jamais. Et cette force, PéPé OLÉKA en a le secret.


Elle réside dans les années 1990 avec sa mère à Lomé et commence sa carrière de chanteuse à Kodjoviakopé. En 1996 PéPé OLEKA rentre au Bénin et fait la connaissance du pianiste André Quenum, directeur du studio Musigerme à Cotonou. Elle participe comme choriste à de nombreux albums d’artistes locaux, dont grand orchestre Poly-rythmo du Bénin, Afia Mala, le groupe Fâ, Jawa, H2o, Ardiess, Tchalé, Jean Adagbenon, Robenson Sipa, Max Lolo et devient en 2000, membre du groupe Traffic.


Elle habite à Marseille depuis 2004 et participe à différents projets musicaux et cinématographiques dont la réalisation en studio pour le projet de son premier album « Tchité ». Elle est également connue pour ses nombreuses reprises notamment Sêbla Koko de Adjovi Guy en 2020, Kpee Beeri chanson traditionnelle Bariba popularisée par la chanteuse béninoise feue Zouley Sangaré, Séyi de Sagbohan Danialou. En 2021, elle invite le chanteur béninois Vi-Phint, détenteur du rythme « Adja » pour une collaboration intitulée N’lonwébi.


La scène de la fête de musique au Bénin connaît cette même année sa présence. En 2022, son portrait est réalisé par deux jeunes plasticiens à la Rentrée Artistique et Culturelle des Étudiants de l’Union Culturelle et Artistique des Étudiants (UCAE) de l’Université d’Abomey-Calavi. Elle rend alors visite à l’UCAE le 22 avril 2022. PéPé OLEKA choisit la fin de la même année pour publier son deuxième album « ALIKLAN ».